Mot de la rédactrice
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- Catégorie : Bulletin Avril 2008
- Publication : mardi 1 avril 2008 20:01
Chers membres de l’AIAQ, collègues ingénieures et ingénieurs, j’aimerais profiter de l’occasion de l’édition de ce bulletin pour vous livrer les réflexions d’une « juniore » par rapport à notre profession.
Encore récemment, les médias nous présentaient la crise alimentaire qui sévit dans plusieurs régions de la planète associée à la hausse des prix de certaines denrées de base. D’ici 2050, la population mondiale devrait passer de 6 billions à 9 billions, selon les prédictions du Département Économique et Social des Nations Unies. Les ressources naturelles s’épuisent, et l’agriculture que l’humanité était parvenue à maîtriser se voit bouleversée par les changements climatiques. Et cela jumelé à des conflits mondiaux qui s’intensifient. Les défis sont donc énormes, mais l’enjeu n’en demeure pas moins crucial : nourrir les peuples de la planète. Dans ce contexte, voici donc pourquoi je suis fière de la profession que j’ai choisi. Je contribue, nous contribuons, directement ou indirectement à assurer que le besoin de base des humains, s’alimenter, puisse être satisfait malgré les défis qui sévissent à l’heure actuelle. Voilà là de quoi alimenter notre génie créatif, et surtout aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation, dans ce système d’échanges complexes où les frontières ne se limitent plus à notre seule province. Et les défis sont nombreux…
L’un de ces défis commence sans doute par nous concerter! Partager nos expériences, nos défis, nos préoccupations, afin de nous enrichir mutuellement, de nous maintenir à jour et de continuer à toujours viser l’excellence.