Dans son mémoire présenté à la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois (CAAAQ) en août 2007, l'AIAQ affirmait que le nombre de diplômés formés dans le domaine du génie agroalimentaire ne répond pas aux besoins du marché. L'AIAQ notait la disparition du leadership institutionnel exercé auparavant par l'Université Laval dans le développement de la profession. Des ingénieurs en agroalimentaire bien formés demeurent la pierre angulaire du développement de l’innovation technologique laquelle est essentielle afin de développer la compétitivité des entreprises agroalimentaires.
L'AIAQ faisait les recommandations suivantes :
- Les universités devraient former un plus grand nombre de diplômés en génie agroalimentaire.
- Les universités devraient avoir un financement adéquat qui leur permette d’avoir un corps professoral suffisant et compétant et des infrastructures et équipements spécialisés nécessaires pour la formation d’ingénieurs agroalimentaire.
- L’Université Laval devrait créer un département de génie agroalimentaire dédié au développement de la discipline et des programmes qui y sont associés et devrait aussi travailler à créer un programme de doctorat en génie agroalimentaire.
Financement par le MELS
Un point important est le finacement des programmes par le Ministère de l'éducation, des loisirs et sports (MELS). Voici quelques documents qui peuvent vous permettre de comprendre la problématique du financement.